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On se raconte des histoires ! Alors pourquoi ne pas les choisir ?

 

Je suis matérialiste (def. Doctrine d’après laquelle il n’existe d’autre substance que la matière).

L’humain est matière, son fonctionnement est matière (cerveau, électricité, hormones, chimie, etc…) et quand on meurt, il n’y a rien de plus et il n’y a plus rien… si ce n’est des souvenirs pour les autres.

C’est pas très poétique et ça fait pas rêver.

 

La « nature » nous a « commis » avec une complexité assez bouleversante et nous sommes le fruit du hasard.

L’humanité disparaitra comme elle est apparue. Nous ne sommes qu’une particule de matière dans cet univers et rien de plus.

Le jour où le soleil explosera (vision optimiste si l’on n’a pas disparu avant), notre caillou « Terre » disparaitra en même temps, nous emportant sans aucun état d’âme.

 

On aimerait se faire croire que nous sommes le centre de l’univers, que nous en sommes la conscience, que nous sommes importants, spéciaux, mais je ne crois pas.

Nous ne sommes rien d’autre que de la nature qui s’agite sur toute la planète.

Mais nous sommes là.

Alors profitons de ce hasard.

Et faisons avec ce que la « nature » nous a permis d’être.

 

Nous sommes matière (complexe) et nous avons la chance d’en avoir la conscience (grâce au fonctionnement de notre cortex pre-frontal).

Cette conscience nous permet d’avoir une pensée réflexive sur nous-même.

Nous faisons alors un truc fort utile ???? : nous nous racontons des histoires pour donner du sens à notre vie et répondre à des questions hautement philosophiques ou bassement pratique.

Et comme raconter des histoires c’est long, ces histoires sont « câblées » dans le cerveau et elles se racontent toutes seules, très vite et sans effort conscient. Elles échappent à notre conscience. Je les appelle « inconscientes ».

La conséquence de ces histoires inconscientes, c’est qu’elles ont un impact sur notre vie, nos comportements, nos pensées, nos émotions, nos croyances et nos valeurs sur le monde.

J’appelle ces conséquences des « comportements et/ou des pensées automatiques ».

 

Ces automatismes sont des constructions complexes propres à chaque individu mais commune dans leurs structures à l’ensemble de l’humanité.

Les contenus (les histoires) sont tous différents.

La structure (ce qui tient les histoires) est commune à l’ensemble des individus.

 

Les histoires que nous nous racontons sont de deux natures : aidantes ou limitantes dans nos vies.

Elles nous permettent soit de faire ce que l’on a envie de faire, soit de nous empêcher de faire ce que l’on aimerait faire.

Dans un cas, c’est chouette, dans l’autre c’est chiant !

 

Quand c’est chiant, ça veut pas dire qu’il faut que ça change.

Là aussi trois possibilités : l’intégrer et faire avec (pourquoi ne pas faire d’un trait de caractère qui ne changera sans doute jamais, une force ?). Changer d’histoire et changer nos automatismes. Ou adapter l’histoire pour faire une sorte compromis entre les deux.

 

Bonne nouvelle, nous avons une certaine marge de manœuvre pour changer nos histoires :

[…]

« Nous avons le pouvoir de modifier l’histoire que nous nous racontons sur nous-même ». https://youtu.be/OzxuyvuPfbc

[…]

 

La connaissance de soi comme outil d’évolution personnelle est la capacité que nous avons chacun de comprendre nos principales structures et de se demander quelle est l’histoire à l’intérieur.

Se comprendre dans nos structures c’est aussi comprendre la structure des autres et cette connaissance de nous, nous relie aux autres.

Cette introspection vers l’intérieur, nous ouvre vers l’extérieur.

Au contraire de nous isoler, cette connaissance de soi créée du lien avec nous-même et avec les autres.

 

[…]

Si le calme ne règne pas en soi-même, il ne peut y avoir de paix dans l’approche d’autrui, et donc pas de relations pacifiques entre individus ou entre nations. »

[…]

Dalaï-Lama

 

 

Les histoires qu’il y a à l’intérieur de nos structures sont nombreuses et pas toujours simples à comprendre.

Certaines questions peuvent se poser seul. D’autres nécessitent l’intervention d’un tiers.

 

Ce questionnement peut être aliénant lorsqu’il est poussé à l’extrême (ou lorsqu’il est mal posé) et revient à vouloir tout savoir, tout comprendre de soi, ce qui, dans un monde impermanent est une quête sans fin.

 

Rendre conscient tout ce qui ne l’est pas, n’est pas souhaitable… n’est pas possible…

Alors face à un « supposé problème », la question est « En quoi c’est un problème ? »

Parfois, cette question nous est renvoyée par les autres. Ceux qui mettent en lumière l’une de nos histoires inconscientes.

Dans ce cas-là, la question reste valable « OK, mais en quoi c’est un problème ? ».

Et ensuite, je décide de changer, de l’intégrer, ou de faire un compromis entre les deux.

 

Décider de changer n’est pas toujours suffisant, mais c’est déjà un premier pas vers le changement.

Ce moment où le « ras le bol de ce truc » prend toute sa place.

Se faire accompagner dans le changement est souvent une bonne option pour voir au-delà de soi et s’entendre nous raconter nos propres histoires, qui nous étaient jusque-là inconnues.

L’hypnose a de nombreuses vertus en la matière.

Avec l’hypnose ces histoires n’ont pas toujours besoin d’être dites.

 

Cette vision matérialiste de la vie n’empêche pas d’avoir une spiritualité.

J’ai une forme de spiritualité avec la conscience que ce n’est là aussi qu’une histoire que je me raconte et en laquelle je choisi de croire.

Trouver sa manière de voir le monde à travers sa spiritualité, c’est l’idée de se raconter une histoire aidante, avec un ensemble de ressources accessibles lorsque l’on traverse une période de vie difficile.

 

Message à moi-même dans 10 ans : « Tiens, ce message te fera sans doute sourire ! ???? »

 

Dans mes accompagnements, ce que je pense, on s’en moque. Ce qui m’intéresse, moi, c’est vous et vos histoires. La mienne n’est pas plus vraie que les autres.

 

J’ai choisi celle là aujourd’hui, parce qu’elle me parle, me convient, m’aide, me met en mouvement, me responsabilise, me déculpabilise, bref, j’l’aime bien.

 

Et même si dans le contenu, mon histoire n’est pas très importante, dans sa structure elle raconte qui je suis et quel type d’accompagnant je suis. Et si ça peut vous aider dans votre choix (dans un sens comme dans l’autre) alors c’est déjà pas mal.

 

Je vous dis peut-être à bientôt, si nos histoires se rencontrent. ????

Pensez à partager, merci !

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